On rêve toutes de prendre la bonne décision !
Sans toutes nos décisions à la con sans importance (y’a que moi qui ai déjà essayé de me couper les cheveux toute seule ?) et les décisions à la con tout court (acheter tout le kit de la cavalière de compète, prendre le cheval en demi-pension AVANT d’avoir essayé de monter), la vie serait vraiment relou, non ?
Quoi qu’il en soit, nous sommes tous confrontés régulièrement à des décisions semi-existentielles :
- Je pars ou je reste ?
Cela vaut pour ton job, ton mec ou ta nana, ta maison, ton cours d’aquagym… - J’investis ou pas ?
Cela vaut pour tes relations, ton prochain achat immo, ton entreprise… - Je me forme ou pas ?
Cela vaut pour tes formations pros, mais aussi pour tes loisirs.
Mais comment décide-t-on en général ?
Prise de décision efficace : 8 profils types
L’instinctif
Spontané, courageux, parfois un peu imprudent, il aime l’adrénaline des décisions rapides.
L’instinctif fonce tête baissée, suivant son instinct tel un guide spirituel, sans se soucier des détails ou des conséquences.
⤷ Phase préférée : « On verra bien ! »
Le chercheur de vérité
Méticuleux, rationnel, un peu perfectionniste, le chercheur de vérité se sent à l’aise dans le monde des données et des faits. Il ne prend aucune décision sans une étude de marché détaillée, des graphiques colorés et des statistiques solides. Tout doit être analysé et comparé.
⤷ Phase préférée : « Les chiffres ne mentent jamais. »
L’indécis en chef
Sociable, indécis, parfois influençable, l’indécis aime les discussions et les perspectives variées. Avant de décider, il consulte tout le monde : famille, amis, collègues, même le voisin. Chaque avis compte !
⤷ Phase préférée : « Je vais demander autour de moi. »
Le stratège
Préparé, calculateur, ambitieux, le stratège aime avoir le contrôle et anticiper les résultats. Chaque décision est un plan de bataille. Il évalue les options comme des mouvements d’échecs, avec toujours plusieurs coups d’avance.
⤷ Phase préférée : « Anticipe, planifie, exécute. »
L’émotionnel
Passionné, empathique, parfois un peu irrationnel sur les bords, l’émotionnel valorise l’authenticité et les relations humaines. Pour lui, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Il suit ses sentiments et ses émotions, cherchant ce qui résonne le plus avec eux.
⤷ Phase préférée : « Écoute ton cœur. »
Le prudent
Conservateur, méthodique. Il préfère la stabilité et surtout, minimiser les surprises. Pour lui, c’est la sécurité d’abord. Chaque décision est soigneusement pesée, les risques sont évalués, et les filets de sécurité sont en place.
⤷ Phase préférée : « Mieux vaut prévenir que guérir. »
L’entrepreneur fou
Innovant, audacieux, un peu imprévisible, l’entrepreneur fou prospère dans l’incertitude et le changement. Toujours à la recherche de la prochaine grande aventure, il adore les idées novatrices et les risques calculés.
⤷ Phase préférée : « Qui ne tente rien n’a rien. »
Le philosophe
Profond, réfléchi, parfois hésitant, le philosophe aime les grandes questions de la vie. Il médite longuement sur chaque décision, en considérant les implications morales, éthiques et existentielles.
⤷ Phase préférée : « Quel est le sens de tout cela ? »
Prendre des décisions difficiles en période d'incertitude
Pour pouvoir éclairer tes questionnements, tu peux réaliser l’exercice suivant.
Glisse-toi dans la peau de chacun des 8 profils présentés ci-dessus : instinctif, chercheur de vérité, indécis en chef, stratège, émotionnel, prudent, entrepreneur fou et philosophe.
Si tu imagines être tour à tout chacun de ces personnages et applique sa phrase préférée à la lettre, quelle décision prends-tu dans chacune de ces 8 situations.
Note à présent toutes les peurs qui vont avec chacune de ces 8 situations.
Ces peurs sont-elles réelles et existantes ? Les projections envoyées par ces peurs sont-elles peu ou très probables ?
Pour info, les peurs sont des pensées, ni plus ni moins. Et une pensée, ça se change quand on le décide.
Exemple : “il fait trop chaud” peut devenir “il fait idéal pour porter une robe sans manches”. Dans le premier cas, tu soupires en transpirant (tout en perdant de l’énergie en maugréant). Dans le second cas, tu fais une déclaration neutre qui ne te fait perdre aucune énergie. Et si tu pousses un peu, tu pourrais même décider de penser “merveilleux, il fait chaud”. Mais n’allons pas trop vite en besogne !
Une fois les décisions et les peurs des 8 profils définis, une fois le tri effectué parmi les peurs, à l’instinct, y-a-t’il une décision qui te saute aux yeux ? Une nouvelle piste inexplorée qui te parle plus que les autres ? On parle bien de feeling et d’instinct ici ! Essaye, tout le monde a de l’intuition !
Si tu gères une équipe, tu peux réaliser cet exercice en attribuant ces 8 rôles à chacun des membres rassemblés autour de la table.
Je te conseille de limiter l’exercice à 2x30min afin de permettre à l’instinct de s’exprimer !
Si ça dure trop longtemps, le mental prendra le relais. Et tu l’as peut-être déjà compris (spoilons la fin), le mental, on n’en veut pas ! (Enfin, pas tout le temps en tout cas).
Méthode en 6 étapes pour prendre une décision
1. Définir le problème
Clarifier la nature de la décision à prendre.
- Décris la situation ou le problème de manière précise.
- Identifie les enjeux et les parties prenantes impliquées.
- Pose-toi des questions : qu’est-ce qui est en jeu, pourquoi est-il important de prendre cette décision maintenant ?
Exemple : tu te sens insatisfaite dans ta carrière actuelle et envisage un changement de carrière.
⤷ Enjeux : Satisfaction professionnelle, stabilité financière, épanouissement personnel.
2. Collecter les informations pertinentes
Rassembler toutes les données nécessaires pour prendre une décision éclairée.
- Recueille des informations factuelles et pertinentes.
- Fais des recherches sur les options disponibles.
- Consulte des sources fiables et des experts si nécessaire.
Exemple : recherche des informations sur les secteurs qui vous intéressent, les qualifications nécessaires, les opportunités d’emploi, etc.
⤷ Sources d’info : sites de carrière, réseaux professionnels, formations en ligne, entretiens avec des professionnels du secteur.
3. Évaluer les alternatives
Identifier et analyser les différentes options disponibles.
- Dresse une liste de toutes les alternatives possibles.
- Évalue chaque alternative en termes de coûts, bénéfices, risques et implications.
- Utilise des outils comme la matrice de décision, les listes de pour et contre, ou le diagramme d’arbre de décision.
Exemple : rester dans ta carrière actuelle, changer de poste dans le même secteur, suivre une formation pour une nouvelle carrière, lancer ta propre entreprise.
⤷ Techniques : Liste des pour et des contre pour chaque option, analyse des coûts et des bénéfices, évaluation des risques.
4. Peser les conséquences
Prendre en compte les résultats potentiels de chaque option.
- Anticipe les conséquences à court et à long terme de chaque alternative.
- Pense aux impacts sur vous-même et sur les autres parties prenantes.
- Visualise les scénarios les plus probables pour chaque choix.
Exemple : impacts financiers et personnels, temps nécessaire pour la transition, effets sur la qualité de vie, opportunités de croissance personnelle et professionnelle.
5. Prendre la décision
Sélectionner l’alternative qui semble la meilleure.
- Compare les alternatives en tenant compte des informations et des évaluations précédentes.
- Fais ton choix en fonction des critères les plus importants pour toi.
- Assure-toi que ta décision est alignée avec tes valeurs et tes objectifs à long terme.
Exemple : tu décides de suivre une formation pour entrer dans un nouveau secteur qui te passionne.
⤷ Critères d’évaluation du choix : potentiel de satisfaction, alignement avec te valeurs, opportunités de croissance.
6. Agir et évaluer les résultats
Mettre en œuvre la décision et évaluer son efficacité.
- Élabore un plan d’action pour mettre en œuvre ta décision.
- Définis des indicateurs de succès pour évaluer les résultats.
- Suis les progrès, ajuste ton approche si nécessaire et tire des leçons pour l’avenir.
Exemple : inscription à la formation, planification du budget, mise à jour du CV et du profil LinkedIn, recherche d’opportunités dans le nouveau secteur.
⤷ Etapes : Suivi des progrès dans la formation, feedback de mentors et pairs, ajustements si nécessaire.
Efficacité de cette méthode de prise de décision
Cette méthode en 6 étapes t’aide à structurer ta réflexion et à prendre des décisions de manière réfléchie et systématique. Tu observeras, au fil de ton enquête, que des indices insoupçonnés te parviennent. Ces indices viendront éclairer ta décision avec de nouveaux aspects. C’est important de pouvoir rester ouverte aux nouvelles informations.
Avec cette méthode, soit une décision limpide te sautera aux yeux, soit tu te sentiras enfin capable de faire un choix. Sauf que… choisir, c’est renoncer !
Et si tu restes coincée au niveau du mental, tu ne vas quand même pas te sentir bien face à ce choix.
Et tu vas le sentir dans tes tripes, tu seras insécurisée et pleine de doute, malgré l’exercice accompli.
Car choisir ne s’appuie que sur ce qui se passe au niveau de ta conscience ! Tu vois, quand ton cerveau turbine à l’infini, se repasse en boucle tous les scénarios, revient 17x en arrière et finit en PLS !
Si malgré la clarté, tu te sens mal, c’est que quelque chose se joue à un autre niveau : celui de l’inconscient !
(En général, c’est à ce moment-là que tu nous appelles…)
Choisir, c'est renoncer
Hé bien oui ! Car dans notre vision du monde de coachs systémiciens, choisir, ça se fait au prix d’un processus mental digne d’une résolution de sudoku niveau 4 (tandis que tu résous en parallèle un Rubik’s cube).
Déjà, c’est épuisant à souhait !
Et c’est méga flippant, aussi.
Parce que quand tu choisis, tu laisses la porte ouverte aux regrets (car les autres options existent encore dans un coin de ta tête).
D’ailleurs, je te rappelle que bon nombre de décisions importantes dans nos vies, proviennent des tripes : tomber amoureux, se marier, avoir des enfants, choisir sa maison, envoyer balader quelqu’un…
Mais on fait quoi alors, Laurence ? Comment on se connecte à nos tripes ?
On décide, pardi, on décide !
Un choix se forme dans ta tête.
Une décision se forme dans ton corps, tu ressens son élan.
Et tu as beau lutter avec ta tête, cet élan finit toujours par te rattraper !
C’est ton corps qui a toujours le dernier mot (cœur et tripes).
Ai-je besoin de te donner quelques exemples pour t’en convaincre ?
- Tu SAVAIS pourtant que ça n’allait pas au boulot, mais t’as quand même fini en burnout. Ton corps a toujours le dernier mot !
- Tu SAVAIS qu’en disant la vérité à ton client, ton employeur n’allait pas être content. Mais tu l’as tout de même fait, car tes valeurs, elles te collent aux tripes !
- Tu SAVAIS que ça n’allait pas avec ton mec, tu es restée encore 2 ans, mais si tu t’étais écoutée, tu serais partie avant. Et tu as écouté qui pendant 2 ans ? Ta tête !
Astuce de coach pour prendre la bonne décision : écoute ton corps !
Laisse place à tes intuitions, tes ressentis et observe les synchronicités (tu vois, ces indices qui te guident subtilement vers la décision juste).
Et si tu as besoin d’aide pour passer ton prochain cap décisionnel, prenons un moment ensemble pour délimiter les vrais enjeux et établir un plan de coaching personnalisé !
Les raisons inconscientes derrière nos décisions
Il faut encore que tu saches une chose importante : quand bien même on décide, cela se joue dans l’inconscient. La décision lui semble juste à un instant T.
Mais toute une série de données inconscientes viennent influencer nos décisions :
- Manque de confiance en soi
- Sentiment de ne pas avoir trouvé sa place
- Manque d’estime de soi
- Plumes perdues par le passé
- Sentiment de devoir prouver
- Impression de ne pas mériter
- Besoin de reconnaissance à outrance
- …
Ces éléments inconscients viennent régulièrement perturber notre tranquillité et nous prennent beaucoup d’énergie. Tous, nous en avons. Mais une fois que l’on s’en libère, la décision que l’on prend n’est plus forcément la même.
En coaching systémique, nous travaillons d’abord sur ces éléments inconscients pour aider chaque client à prendre la décision qui sera juste à long terme et qui le rapprochera le plus de ce qu’il désire : de la sérénité, de la vitalité, du temps, de la joie et la possibilité de vivre sa best life.
Et tu veux un scoop ? Les clients que nous accompagnons vers leur best life n’ont pas forcément une grosse décision à prendre. Ils veulent tout simplement se libérer de leurs barrières inconscientes pour avoir une vie plus cool.
Et toi, tu la vis quand ta best life ?