Je ne suis pas toute juste, mais j’assume

“Accepte-toi tel que tu es”, quel bien beau principe que celui-là.

Euuuuuh, dis-moi, Laurence, ça veut dire que je dois m’aimer moi, avec mes bourrelets, mes cicatrices, mes vergetures de maman et ma cellulite de femme de plus de 30 ans ?

Mais aussi, que je suis invitée à aimer celle que je suis au quotidien – c’est-à-dire,
– plus très marrante au quotidien (dormir à 21h, c’est la vie)
– manquant cruellement de volonté pour manger des légumes à tous les repas et des fruits comme dessert,
– me contentant d’un boulot qui ne me plait guère mais qui est plus facile à garder que d’en chercher un nouveau ?

Oui, c’est ça.

Pas loin d’être le plus grand enjeu de la société actuelle, d’ailleurs, vous ne pensez pas ?

Entre les milliers de filtres lissant, le culte de la photo « instagramable », une société où le paraître est roi, où on retouche et filtre jusqu’à la photo de son assiette avant de la poster sur les réseaux sociaux. 

Puis tous ces posts prônant l’éducation positive, le jeûne intermittent, les rituels sportifs quotidiens, l’importance de se garder des moments à soi et la cruelle réalité qui fait qu’on ne trouve pas, ce temps… 

Difficile de se sentir fière d’être soi quotidiennement, non ?

 

Bon, c’est vrai, il existe tout de même de plus en plus de mouvements, comme celui du body positive, qui invite tout de même  la femme à s’aimer telle qu’elle est physiquement et à accepter s’éloigner du modèle ultranormé affiché encore et toujours dans les magazines (quoi qu’on en dise).

Et oui, de plus en plus de marques de vêtements ou de produits se permettent de mettre en avant des femmes “normales”.

Être différente, physiquement ou mentalement, de ce qui est socialement accepté, devient une plus-value. Chaque être humain est unique, n’est-ce pas là ce qui est le plus beau ? (Petite musique forte en émotion qui donne des frissons en bruit de fond). 

Oscar Wilde disait : « Soyez vous-même, les autres sont déjà pris ». C’est joli, non ?

Qu’ils sont beaux, mes défauts

Pour être soi-même, il faut avant tout :

  1. S’accepter avec ses qualités et ses défauts – Oui, j’ai de jolis yeux et des fesses pleines de cellulite, comme plein d’autres femmes de mon âge.
  2. Reconnaître sa valeur et faire la paix avec soi. Oui, je suis perfectionniste et donc un peu chiante, mais la maison tourne grâce à moi et ça me rend fière.

C’est en acceptant sa façon d’être, avec ses forces et ses faiblesses, qu’on prend confiance en soi et qu’on peut devenir quelqu’un de meilleur. (Oui, j’ai bientôt fini avec mes mantras philosophiques à deux balles, promis !)

Évidemment, on ne s’accepte pas soi-même du jour au lendemain. Enfin, il y a bien des jours où on se sent belle et forte hein, mais l’idée c’est que ces jours-là deviennent la norme. Et pour ça, il y a là derrière tout un travail de longue haleine.

Dans « imparfait », il y a quand même « parfait »

La partie la plus difficile est évidemment d’arriver à vivre avec ses défauts – à trouver le parfait dans l’imparfait et apprendre à recevoir les critiques. Oui j’ai des formes, mais c’est ce qui me rend pulpeuse. Oui j’ai perdu ma poitrine en allaitant mes enfants mais quel lien j’ai créé avec eux en les allaitant ! Oui j’ai toujours une bonne excuse pour ne pas me mettre au sport. Mais déjà, trouver du temps pour moi, c’est une bonne chose.

Relax, take it eaaaaaasy ! (Allez, on chante fort et tout) !

Je n’aime pas beaucoup la notion de lâcher-prise mais je suis adepte du laisser venir (c’est plus sympa, vous ne trouvez pas ?) : hop hop hop, on arrête de se juger, on accepte avoir foiré quelque part, on arrête de chipoter avec les détails et on laisse s’envoler nos pensées et émotions négatives – vole Jalousie, Rancœur et Ruminations !

Chaque échec, chaque critique offre une opportunité d’en apprendre davantage sur soi et de s’améliorer.

En fait, s’aimer soi, c’est comme faire survivre un pot de basilic dans sa cuisine.

L’acceptation de soi, c’est donc comme un pot de basilic dans votre cuisine, il faudra en prendre soin au quotidien pour qu’il s’épanouisse (voire qu’il survivre, simplement ;-))

La recette :

  • Être bienveillant avec soi-même – on arrête d’attendre trop de soi et on se caresse dans le sens du poil avec des mots tout doux que vous pouvez même dire à haute voix : je suis assez, je suis formidable, je suis belle… 
  • Être indulgent avec ses erreurs – ben oui, ça arrive à tout le monde après tout et en plus, c’est toujours une bonne source d’apprentissage. 
  • Commencer la journée avec une pensée positive – comme « Je suis vraiment magnifique » ou encore « J’ai de la chance » ou « Je suis compétente, légitime et capable ».
  • Se concentrer sur le positif – Non, mes repas ne sont pas toujours diététiques. Mais ça fait plaisir à mes enfants/à mon mari/ma copine.
  • Apprendre à rire de soi – (ça muscle le visage et évite les rides, en plus). 
  • S’entourer de gens positifs – Ceux qui ne se prennent pas la tête et que tu es toujours contente de voir, tu vois ?
  • Ne pas se comparer – la vie est trop courte pour la passer à envier celle des autres !
 

Et si tout ceci ne coule pas de source (ou que vous avez une furieuse envie de me gifler en lisant ces lignes), il est temps qu’on se rencontre, vous ne trouvez pas ? (En visio, c’est plus prudent pour moi).

Laurence

 
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